Une position dogmatique !

Proposition NTN-SNR de porter le contingent des heures supplémentaires à 400 heures.

Avec un Contingent de base obligatoire pouvant atteindre 300 heures, sans délai de prévenance, nous pourrions voir nos journées s’allonger de 2 h, des samedis obligatoires… et seulement après la possibilité de faire en plus 100 heures uniquement sur la base du volontariat.

Environ 75 personnes ont dépassé l’année dernière le contingent de 220 heures qui est la norme aujourd’hui.

Alors pourquoi ?

La direction nous dit qu’elle n’a pas la volonté de recourir massivement aux heures supplémentaires chères mais paradoxalement veut augmenter le quota.

Pour la CGT c’est un mauvais signal qui est donné, leurs véritables objectifs principaux à atteindre : c’est de prendre revanche sur les 35 heures et faire travailler plus long- temps ceux qui travaillent déjà beaucoup, sans préoccupation des conséquences que cela engendre sur leur santé et sur leur vie personnelle.

Dans cette perspective la CGT propose :

RECONQUÊTE INDUSTRIELLE
La relocalisation des activités stratégiques et les 60 %
des besoins importés en France, permettraient la création
de milliers d’emplois pour produire là où l’on consomme et
favoriser ainsi une politique de circuit court, d’économie
circulaire et de création de produits durables et réparables.
Une nouvelle répartition des richesses créées par le travail,
pour favoriser des logiques de développement économique
et la revalorisation du travail en replaçant l’Homme et ses
besoins sociaux au centre de la production.
La conditionnalité des aides publiques doit être liée à la
politique économique et sociale des entreprises et à ses
résultats. Les 200 Milliards d’euros d’aides publiques versés
tous les ans aux entreprises doivent servir l’emploi et le
progrès social.

CONVENTION COLLECTIVE
DE PROGRÈS SOCIAL
 Une grille hiérarchique unique des salaires avec comme
point de départ un salaire minimum de 1 800 euros et
un seuil d’accueil prenant en compte les diplômes et la
formation professionnelle.
 L’évolution de carrière avec garantie tous les 4 ans d’un
changement de la classification et revalorisation du
salaire.
 La prime d’ancienneté de 1 % par année de présence
basée sur le salaire réel du salarié.
 Les forfaits jours à 200 jours par an avec maintien des
30 % de majoration sur les minima.
 La réduction du temps de travail à 32 heures pour
travailler tous et mieux.